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Et voilà, je me suis lancée dans la confection des modèles du livre Artesane & Rêve à soie “Passez votre CAP couture”.
Je vais tenter un petit retour d’expérience.
Avant cela, je rappelle que je suis inscrite aux épreuves de juin 2024. Mon travail, mes activités, la vie… font que je suis plus qu’en retard sur le programme. Je vais essayer de m’y mettre de façon intensive pour ce qui est théorie, sachant que concernant la couture, je ne suis pas novice. Alors ne croyez pas que je parte totalement confiante, car le CAP demande une rigueur et une précision que je ne respecte pas toujours en couture loisirs. Cependant, à la réalisation de ce premier modèle, je réalise que les automatismes et l’expérience aident énormément à la compréhension globale des étapes de couture.
La première nouveauté, est de découvrir que – comme seules explications, c’est une gamme de montage qui nous est proposée.
Avec le développement des patrons et des créatrices ces dernières années, nous sommes habitué(e)s aux pas à pas détaillés, étape par étape, pour l’assemblage des pièces ainsi que toutes les astuces et finitions.
Alors pour certain(e)s, la gamme de montage fait peur : des symboles, des codes, quelques lignes de consignes.. ça peut paraître barbare.
Je me suis lancée sans appréhension pour deux raisons :
La gamme de montage est suffisamment précise, à condition que l’on ne découvre pas la couture et que l’on ait déjà exécuté des assemblages, avec un peu de technique.
Donc pour l’instant, j’adore 🙂 et cela me convient. Finalement les signes et codes sont à apprendre bien évidemment, mais je pense que lorsque l’on aura réalisé tous les vêtements du livre, on sera au point !
Il est temps de vous monter mon Ambrosia sous toutes ses coutures ! En effet, au CAP, l’intérieur du vêtement est aussi important que l’extérieur.
Le challenge pour moi ici a été la couture à la main de façon la plus soignée possible, de l’empiècement haut de la jupe, à l’intérieure. J’ai toujours dit que je détestais coudre à la main, je suis servie et dans le bain tout de suite ! Mais croyez-moi, le résultat étant satisfaisant – j’entends par là que l’on a un rendu propre comme on ne peut pas l’avoir à la machine, est très motivant. Pour celles et ceux qui sont rompu(e)s à l’exercice, je vous laisse juger, c’est certainement perfectible, mais c’est assez propre. D’ailleurs je précise que l’endroit est la photo à gauche au cas où vous ayez un doute 😉
Concernant le pli creux, pour moi pas de difficulté particulière. Évidemment on peut être hésitant(e) lorsqu’il s’agit de le former (on peut se tromper de sens et faire un pli plat) mais la description et nomenclature ôtent rapidement ces doutes.
Ici, le gros challenge pour moi : le zip invisible. Dans mes nombreuses réalisations, je pense que j’en avais cousu qu’une seule fois, sous la torture 🙂 🙂 Autant je pose les zips classiques les yeux fermés autant les zips invisibles ne sont pas ma tasse de thé !
J’ai dons pris mon temps, mon souffle et suivi les indications fournies dans le livre.
D’ailleurs petiote dédicace à Christine (Rêve à soie) que je connais bien et que j’enten,ds lorsque le la lis : je retrouve ses expressions très imagées et limpides, sans oublier sa pointe d’humour toujours là pour nous détendre 🙂
Attention, dans les documents d’examens ces explications ne seront pas détaillées du tout. Je sais donc qu’il me faut réviser ce point pour être totalement à l’aise et gagner du temps. J’ai bien vu la différence sur ce point où je ne suis pas à l’aise, par rapport à tous les autres points techniques. “Peut mieux faire” donc sur ce point, mais je sais qu’avec un peu d’entrainement ça devrait aller.
Pour ce qui est des raccords – on en voit un sur la photo de gauche; pas de difficultés, c’est un exercice que l’on fait souvent. Mais attention à la confiance, un décalage d’1mm est très très vite arrivé … 🙁 (je ne montre pas l’autre coté où il y a ce petit écart 🙂
Enfin, le truc qui peut paraître le plus bête, l’ourlet, les coutures droites… : il faut apprendre à être beaucoup plus précis et rigoureux. Je n’ai pas toujours été soigneuse et ça se voit. Comme quoi, nos automatismes peuvent être nos ennemis…
Pour ce premier exercice, je susi plutôt contente et rassurée : je pense savoir où je dois progresser et m’entraîner.
Je n’ai pas parlé du tissu, qui pour ce premier modèles était un coton sergé (merci à ma copine Violaine De filles en fil qui me l’a fourni car je n’en ai pas en stock !). Ce premier tissu est plutôt facile à coudre, il s’effiloche mais comme on doit surjeter les pièces, cela nous aide assez rapidement. Pour la suite, on va moins s’amuser avec le lin, la viscose, le satin… à suivre !
Alors, cet article t’a plu ? N’hésite à commenter, partager ou me poser tes questions !
Référence : Livre Passer Votre CAP couture, par Artesane et Christine Charles – Rêve à soie